Laurent Mariotte revisite le gratin dauphinois pour un plat léger et gourmand

Laurent Mariotte propose une nouvelle version d’une recette paysanne oubliée, moins riche en matières grasses que le gratin dauphinois traditionnel. Son objectif : rendre ce plat plus léger et plus économique, tout en conservant son côté réconfortant.

Une alternative plus légère au gratin dauphinois

Le gratin dauphinois classique se compose de pommes de terre cuites dans du lait, de la crème liquide et du beurre. C’est un plat copieux, souvent servi en accompagnement de viande, qui peut parfois alourdir l’estomac. Pour changer, Laurent Mariotte recommande une recette simple avec seulement deux ingrédients principaux, très accessible et tout aussi réconfortante : les pommes boulangères.

Les ingrédients nécessaires

Pour préparer cette recette pour environ six personnes, il vous faudra :

• 1,1 kg de pommes de terre
• 300 g d’oignons
• 2 gousses d’ail
• Un peu de beurre
• Un bouquet garni
• 60 cl de bouillon blanc ou de fond de volaille
• Sel, poivre

La préparation

Il est conseillé d’utiliser une mandoline pour couper les pommes de terre en fines rondelles, mais un couteau peut aussi faire l’affaire si vous n’en avez pas.

1. Préchauffez votre four à 180 °C.
2. Épluchez les pommes de terre, les oignons et l’ail. Coupez les pommes de terre en fines rondelles, assaisonnez-les, puis émincez les oignons.
3. Faites revenir les oignons dans une poêle avec du beurre jusqu’à ce qu’ils soient fondants, puis assaisonnez.
4. Frottez un plat à gratin avec une gousse d’ail et beurrez-le. Alternez ensuite des couches de pommes de terre et d’oignons dans le plat. Ajoutez le bouquet garni et versez le bouillon chaud jusqu’à couvrir partiellement le tout.
5. Enfournez pour 1 heure à 1 heure 15 minutes, jusqu’à ce que les pommes de terre soient tendres et dorées.

À la sortie du four, retirez le bouquet garni et servez chaud. Laurent Mariotte souligne que ce plat familial est une excellente alternative, simple et savoureuse.

Astuce pour la cuisson

Si vous remarquez que les pommes de terre flottent dans le jus pendant la cuisson, appuyez légèrement dessus pour faire sortir le surplus de liquide. Vous pouvez prélever un peu de bouillon si nécessaire.

Une recette ancrée dans l’histoire

Le nom « pommes boulangères » évoque une vieille tradition. Autrefois, les villageois déposaient leur plat de pommes de terre chez le boulanger, qui les faisait cuire lentement dans le four encore chaud, en même temps que le pain. Ce procédé leur donnait son nom, un clin d’œil à une époque où la cuisine se partageait et où la chaleur du four était précieuse.