Personne ne le remarque, pourtant ce symbole caché sur les bouteilles de lait est crucial
Comment reconnaître un lait de qualité ? En se fiant à ce repère discrètement apposé sur certaines bouteilles…
Il se boit pour ainsi dire comme du petit-lait. Dans l’Hexagone, le lait conditionné s’inscrit comme un produit du quotidien. Selon les chiffres relayés par Syndilait, chaque Français en ingurgiterait en moyenne 40,7 litres par an, ce qui correspond environ à 5 verres par semaine. Entre 2022 et 2023, sa consommation nationale a même bondi de + 1,8 %, passant de 2,65 milliards à 2,70 milliards de litres.
Parler du lait au singulier apparaît toutefois réducteur, au regard des alignements interminables de briques et bouteilles qui investissent les rayons crèmerie des grandes surfaces. Le lait de vache doit désormais partager sa gondole avec ceux de chèvre et de brebis, qui, bien qu’intimistes, attirent de plus en plus de curieux. Les délactosés (dont on a éliminé le lactose) offrent une alternative plus digeste pour les intestins sensibles. Les fermentés, comme le kéfir ou le lait ribot, s’occupent même de chouchouter notre microbiote. Reste encore à séparer les laits crus des UHT, à bien retenir le code couleur des bouchons – oui, le demi-écrémé, c’est bien le bleu ! – et à décrypter correctement les différents labels (Bleu-Blanc-Cœur, bio…). Un choix si vaste qu’on en arriverait presque à se noyer dans un verre de lait.
Pourtant, une mention peu connue permet de repérer au premier coup d’œil un lait de qualité supérieure. Elle tient en trois mots : « Il Lait Là ». Derrière ce jeu de mots plutôt bien trouvé, il faut le dire, se cache la marque qualité du groupe d’éleveurs indépendants Biolait. Leur credo ? Des laits bio « vraiment » engagés. Pour le bien-être animal, d’abord, puisque chaque vache dispose d’un terrain de foot pour brouter à son aise, pâture en moyenne 260 jours par an (soit 1 mois de plus que dans un élevage bio classique), et profite d’une nourriture 100 % bio (et produite à 90 % sur l’exploitation).
Source : Journal des femmes